Fiche projet

Migr'Action

Favoriser l’insertion socioprofessionnelle des personnes réfugiées par l'agriculture en zones rurales françaises

Depuis de nombreuses années, la France connaît une augmentation de la migration sur son territoire. Les migrant-es sont principalement concentrés autour des grands centres urbains du pays. Ainsi, de nombreuses grandes villes sont sous tension et éprouvent de grandes difficultés à gérer à la fois l’hébergement des migrant-es mais aussi leur insertion socio-professionnelle. Principalement depuis 2015, la volonté de désengorger les villes entre en contact avec une autre priorité française, la redynamisation des zones rurales. 

Le rayonnement des zones rurales françaises est en déclin depuis de nombreuses années. Les problèmes structurels du secteur agricole sont concomitants à ce phénomène. Ainsi bien que la France soit la première puissance agricole de l’UE, le nombre d’exploitations agricoles est en baisse, faute de trouver des exploitant-es et employé-es qualifié-es pour les reprendre et en conséquence de la concurrence des grosses exploitations. 

De ces deux grands défis est né l'idée du projet Migr’Action. Les objectifs et les effets attendus du projet, qui se construit progressivement, sont nombreux. Migr’Action souhaite permettre aux migrant-es de découvrir concrètement le monde rural et le secteur agricole par des accueils découverte de quelques jours chez l’agriculteur-rice. Des ateliers sont également animés auprès des migrant-es pour déconstruire les préjugés sur les zones rurales et auprès des agriculteur-rices pour les former à l'interculturalité. A terme, le projet vise à construire des relations professionnelles pérennes entre les migrant-es et les agriculteurs-rices et développer des parcours de formation aux métiers agricoles adaptés aux réfugié-es. De plus, il veut permettre aux habitants du monde rural d’avoir une vision positive de la migration et de revitaliser ces territoires.

Ressources

Partenaires et financeurs

Fiche projet

KARAMA

Renforcer la résilience des femmes victimes de violences en Méditerranée

La violence à l’égard des femmes est une question mondiale qui affecte les progrès d’une société. Longtemps occultée et appréhendée comme un fait ne concernant qu’un nombre assez limité de femmes, la violence basée sur le genre est désormais reconnue comme une grave atteinte aux droits humains et un problème de santé publique majeur.

Si le harcèlement des femmes dans les lieux publics est de plus en plus condamné par les médias, les violences domestiques restent largement cachées. En effet, elles sont relativement acceptées dans les pays de la rive Sud de la Méditerranée, considérant que ce type de violence relève de la sphère privée.

Pour contribuer à réduire ces violences, nous mettons en œuvre avec nos partenaires locaux (Algérie, Egypte, Maroc et Tunisie) un dispositif intégré de prévention, de prise en charge et d’accompagnement des victimes. Agissant dans le respect des contextes locaux de chaque organisation partenaire et des situations de vulnérabilité des femmes rencontrées, nous veillerons également à sensibiliser l’opinion publique sur le sujet et à promouvoir la voix des femmes pour qu’elles puissent connaitre et revendiquer leurs droits. Les femmes victimes de violences ayant à faire face à de nombreux freins quant à leur (ré)insertion professionnelle, nous les accompagnerons dans la définition de leur projet professionnel et dans l’accès au marché du travail.

Partenaires et financeurs

Fiche projet

COOPAEM

Entreprendre collectivement pour réussir en Méditerranée

De par le monde, les inégalités économiques entre les femmes et les hommes sont encore très marquées. Plusieurs études démontrent pourtant l’importance du statut et du rôle que les femmes ont à jouer pour permettre le développement d’une société égalitaire et inclusive.

Engagés depuis plus de 10 ans auprès de nos partenaires méditerranéens (Tunisie, Maroc et Egypte), nous les avons accompagnés dans la mise en œuvre de plusieurs projets visant à améliorer la situation des femmes à travers leur insertion économique et sociale. Beaucoup d’entre elles ont ainsi bénéficié de formations et/ou ont créé leur propre activité génératrice de revenus.

Avec nos partenaires, nous nous concentrons à présent sur la formalisation de ces micro-entreprises grâce à la mise en place d’entreprises collectives. Ainsi regroupées, les entrepreneur.e.s pourront mutualiser des ressources, assurer la pérennité de leurs activités et bénéficier d’avantages sociaux tels que la protection sociale. En parallèle, une démarche de recherche-action contribuera à valoriser auprès des pouvoirs publics et des organismes financiers la pertinence de ce dispositif d’accompagnement du micro-entrepreunariat.

Fiche projet

MOBIL’Hanoï (2008 - 2015)

Valoriser son savoir-faire grâce à la mobilité

Trouver un emploi est un véritable défi, de plus en plus difficile à relever dans certains secteurs d’activité. Cette recherche est d’autant plus complexe pour les jeunes non diplômés ou diplômés mais n’ayant pas d’expérience professionnelle significative à mettre en avant.

En partenariat avec le Conseil Régional d’Ile-de-France, nous avons lancé en 2002 le programme MOBIL’Hanoï qui offre aux demandeur.se.s d’emplois francilien.ne.s l’opportunité d’effectuer un stage de 6 mois dans une entreprise vietnamienne. Evoluer dans un contexte interculturel contribue au développement de capacités professionnelles et personnelles très appréciées par les recruteurs.

Pour préparer au mieux les stagiaires, nous prévoyons avant leur départ une formation linguistique et interculturelle d’un mois et assurons ensuite un suivi (en lien avec l’antenne de BATIK Int. à Hanoï) tout au long de leur séjour.

C’est en avril 2016, avec le retour en France de la onzième promotion de stagiaires, que s’est achevé le programme MOBIL’Hanoï. Nous espérons pouvoir redémarrer prochainement l’aventure et proposer à d’autres personnes ce tremplin vers l’emploi !

Minorités ethniques et artisanat (2008-2013)

Valoriser le savoir-faire des femmes Hmong

Située au Nord du Vietnam, la province de Ha Giang figure parmi les plus pauvres du pays. La majorité de la population est constituée de minorités ethniques dont l’activité principale repose sur l’agriculture.

Initié en 2008 dans les villages de Lung Tam et de Can Ty, le projet Minorités Ethniques et Artisanat consistait à développer des activités génératrices de revenus inscrites dans une chaîne de valeur responsable. Le projet s’est concentré sur la minorité Hmong où les femmes maitrisent des techniques de tissage artisanales très anciennes.

Coordonné par deux ONG vietnamiennes (Handicraft Research and Promotion Centre et Hadeva) et l’Union des femmes du district, le projet a ainsi contribué à préserver un savoir-faire traditionnel tout en permettant aux tisseuses de renforcer leurs compétences techniques et organisationnelles. Deux coopératives de production et de vente ont même été créées autour des valeurs de l’économie sociale et solidaire. Les femmes ont été mises en relation avec des acheteurs à des fins commerciales, ce qui a participé au développement du tourisme dans la région.

INSER.ECO.Net (2011-2013)

Programme d’insertion économique par les NTIC - Maroc/Tunisie

Les mouvements du printemps arabe ont montré que l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) sont un formidable levier de mobilisation sociale dans les pays de la rive Sud de la Méditerranée. Pour autant, l’accès à ces NTIC n’est pas assuré dans les quartiers défavorisés et les zones rurales et/reculées.

En partenariat avec PlaNet Finance (Maroc) et l’UTSS (Tunisie), nous avons lancé en 2011 le projet INSER.ECO.Net dans le but de lutter contre la pauvreté et de favoriser l’insertion professionnelle des populations fragilisées, via l’utilisation des NTIC. Appréhender comme un outil de gestion des activités génératrices de revenus et/ou comme compétences, l’idée était de favoriser l’accès à l’information et à l’embauche.

Le projet INSER.ECO.Net a ainsi permis de promouvoir le tourisme rural et d’aider les micro-entrepreneur.e.s à commercialiser leurs produits, grâce à la création de sites internet et à la mise en ligne de modules de formation à destination des jeunes.

Anima (2002-2007)

Former à l'accompagnement social

Suite aux attaques terroristes subies par l’Algérie dans les années 90, sa population a été fortement marquée et déstabilisée. Trois associations locales : la SARP (Société Algérienne de Recherche en Psychologie), Bnet Fatma N’Soumer et SOS Femmes en détresse se sont mobilisées autour de la création d’un dispositif d’aide à la réinsertion sociale des femmes algériennes victimes de violences terroristes. Basée en France et en Algérie, l’association CLEF a également participé au développement des activités suivantes : soins et accompagnement médico-psychologique, appui juridique, formation et accompagnement vers l’emploi.

Dans ce projet, notre mobilisation s’est traduite par le développement et la mise en œuvre d’un programme de formations des cadres associatifs algériens, la réalisation d’un guide d’aide à la recherche de financements pour ces derniers et un appui technique dans l’évaluation des résultats.

Anima a permis à 547 femmes d’améliorer leur situation, via une meilleure insertion économique, la prise de conscience de leurs droits, mais aussi par la prise en charge et la verbalisation de leur souffrance.

Programme d'émancipation des femmes en Méditerranée (2006-2016)

Donner aux femmes méditerranéennes les moyens d’entreprendre

Depuis 2006, nous avons entrepris avec nos partenaires méditerranéens (Egypte, Maroc, Algérie, Liban et Tunisie) des actions de formation et de conseil à destination de femmes bénéficiant de micro-crédits, afin de les aider à mieux gérer leur activité économique.

Le projet FEM (Femmes Entrepreneuses en Méditerranée) a d’abord permis de d’identifier des secteurs d’activité porteurs dans chaque pays cible et de constater les besoins. Des services d’appui non-financiers, tels que des formations en gestion d’entreprise ou en comptabilité, ont contribué à renforcer les capacités des femmes souhaitant développer leur micro-entreprise. En parallèle, nous avons également animé des séances de sensibilisation pour qu’elles aient connaissance de leurs droits (santé, éducation, etc.) et qu’elles puissent les faire-valoir.

3 forums (Tunis – 2006, Caire – 2007 et Casablanca - 2008) se sont succédés et ont ainsi permis à 200 micro-entrepreneuses de se rencontrer, d’échanger sur leurs expériences et de nouer des relations commerciales. Cette mise en réseau s’est avérée très bénéfique, ce qui nous a conduit à organiser en 2008, à Strasbourg cette fois, le premier salon euro-méditerranéen de la micro-entreprise féminine.

L’année suivante, un groupe de micro-entrepreneuses a été accompagné dans la création d’une coopérative de textile équitable. Ainsi regroupées au sein d’une même entité juridique, les femmes disposaient d’une plus grande capacité de production et pouvaient mobiliser les moyens suffisants pour professionnaliser leur activité.

Forts de ses projets d’entrepreneuriat féminins en Méditerranée, nous avons décidé en 2011 de poursuivre nos actions en ce sens avec nos partenaires dans le cadre du projet GEPE (Genre et Economies Pluri’Elles). Le but consistait à proposer aux femmes sans emploi des formations dans des secteurs réservés traditionnellement aux hommes (téléphonie, mécanique, bâtiment…). Une sensibilisation importante sur les stéréotypes de genre a été nécessaire auprès de l’entourage et des entreprises locales.

Par la suite, notre démarche auprès des micro-entrepreneuses a continué dans le cadre du projet SAWA (Supportive Action for Women of Arabic world) lancé en 2013. L’objectif de sensibilisation portait désormais au niveau des institutions locales et des acteurs privés (entreprises) que nous souhaitions impliquer davantage. Là aussi, un travail de sensibilisation a été entrepris auprès d’eux, les incitant à améliorer l’accès au crédit, à l’emploi et à la formation et à renforcer la représentation des femmes dans les processus de prise de décision au niveau économique.

Tout au long des ces différentes phases d’action, nous accompagnons les associations locales dans le renforcement de leur compétences et de leur capacités par des formations, des échanges de pratiques, un accompagnement individualisé.

Devenu un véritable programme d’émancipation des femmes en Méditerranée au fil du temps, nos actions continuent aujourd’hui avec le projet COOPAEM.

Cadres créateurs - Maroc/Tunisie/Algérie (2004-2006)

Dynamiser des territoires grâce à l'entreprenariat des jeunes

Dans le cadre d’une convention de coopération entre la Région Rhône-Alpes et plusieurs pays d’Afrique, une plate-forme régionale de co-développement a été mise en place et animée avec l’aide de l’IFRA (Institut de Formation Rhône-Alpes). L’objectif de cette plateforme était de dynamiser l’économie sur ce double territoire.

Pour cela, le projet Cadres créateurs s’adressait à des porteur.se.s de projet sans emploi, souhaitant développer une activité économique en lien avec le Maroc, la Tunisie ou l’Algérie pour créer une structure en France ou au Maghreb.

Nous sommes intervenus sur l’ingénierie du dispositif à mettre en place, le suivi des porteur.se.s de projet, la recherche de stages, l’animation de formations, des séances de conseils personnalisés et l’organisation des missions (Maroc, Tunisie, Algérie). Cadres créateurs – Maghreb a bénéficié à 8 porteurs de projet en 2004. Ce projet a été reconduit en 2006 pour 8 autres personnes, sur des projets en lien avec l’Algérie.

Fiche projet

COOPAEM

Entreprendre collectivement pour réussir en Méditerranée

De par le monde, les inégalités économiques entre les femmes et les hommes sont encore très marquées. Plusieurs études démontrent pourtant l’importance du statut et du rôle que les femmes ont à jouer pour permettre le développement d’une société égalitaire et inclusive.

Engagés depuis plus de 10 ans auprès de nos partenaires méditerranéens (Tunisie, Maroc et Egypte), nous les avons accompagnés dans la mise en œuvre de plusieurs projets visant à améliorer la situation des femmes à travers leur insertion économique et sociale. Beaucoup d’entre elles ont ainsi bénéficié de formations et/ou ont créé leur propre activité génératrice de revenus.

Avec nos partenaires, nous nous concentrons à présent sur la formalisation de ces micro-entreprises grâce à la mise en place d’entreprises collectives. Ainsi regroupées, les entrepreneur.e.s pourront mutualiser des ressources, assurer la pérennité de leurs activités et bénéficier d’avantages sociaux tels que la protection sociale. En parallèle, une démarche de recherche-action contribuera à valoriser auprès des pouvoirs publics et des organismes financiers la pertinence de ce dispositif d’accompagnement du micro-entrepreunariat.

Partenaires et financeurs

Fiche projet

MOBIL’Hanoï (2008 - 2015)

Valoriser son savoir-faire grâce à la mobilité

Trouver un emploi est un véritable défi, de plus en plus difficile à relever dans certains secteurs d’activité. Cette recherche est d’autant plus complexe pour les jeunes non diplômés ou diplômés mais n’ayant pas d’expérience professionnelle significative à mettre en avant.

En partenariat avec le Conseil Régional d’Ile-de-France, nous avons lancé en 2002 le programme MOBIL’Hanoï qui offre aux demandeur.se.s d’emplois francilien.ne.s l’opportunité d’effectuer un stage de 6 mois dans une entreprise vietnamienne. Evoluer dans un contexte interculturel contribue au développement de capacités professionnelles et personnelles très appréciées par les recruteurs.

Pour préparer au mieux les stagiaires, nous prévoyons avant leur départ une formation linguistique et interculturelle d’un mois et assurons ensuite un suivi (en lien avec l’antenne de BATIK Int. à Hanoï) tout au long de leur séjour.

C’est en avril 2016, avec le retour en France de la onzième promotion de stagiaires, que s’est achevé le programme MOBIL’Hanoï. Nous espérons pouvoir redémarrer prochainement l’aventure et proposer à d’autres personnes ce tremplin vers l’emploi !

Ressources

Partenaires et financeurs

Minorités ethniques et artisanat (2008-2013)

Valoriser le savoir-faire des femmes Hmong

Située au Nord du Vietnam, la province de Ha Giang figure parmi les plus pauvres du pays. La majorité de la population est constituée de minorités ethniques dont l’activité principale repose sur l’agriculture.

Initié en 2008 dans les villages de Lung Tam et de Can Ty, le projet Minorités Ethniques et Artisanat consistait à développer des activités génératrices de revenus inscrites dans une chaîne de valeur responsable. Le projet s’est concentré sur la minorité Hmong où les femmes maitrisent des techniques de tissage artisanales très anciennes.

Coordonné par deux ONG vietnamiennes (Handicraft Research and Promotion Centre et Hadeva) et l’Union des femmes du district, le projet a ainsi contribué à préserver un savoir-faire traditionnel tout en permettant aux tisseuses de renforcer leurs compétences techniques et organisationnelles. Deux coopératives de production et de vente ont même été créées autour des valeurs de l’économie sociale et solidaire. Les femmes ont été mises en relation avec des acheteurs à des fins commerciales, ce qui a participé au développement du tourisme dans la région.

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Partenaires et financeurs

INSER.ECO.Net (2011-2013)

Programme d’insertion économique par les NTIC - Maroc/Tunisie

Les mouvements du printemps arabe ont montré que l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) sont un formidable levier de mobilisation sociale dans les pays de la rive Sud de la Méditerranée. Pour autant, l’accès à ces NTIC n’est pas assuré dans les quartiers défavorisés et les zones rurales et/reculées.

En partenariat avec PlaNet Finance (Maroc) et l’UTSS (Tunisie), nous avons lancé en 2011 le projet INSER.ECO.Net dans le but de lutter contre la pauvreté et de favoriser l’insertion professionnelle des populations fragilisées, via l’utilisation des NTIC. Appréhender comme un outil de gestion des activités génératrices de revenus et/ou comme compétences, l’idée était de favoriser l’accès à l’information et à l’embauche.

Le projet INSER.ECO.Net a ainsi permis de promouvoir le tourisme rural et d’aider les micro-entrepreneur.e.s à commercialiser leurs produits, grâce à la création de sites internet et à la mise en ligne de modules de formation à destination des jeunes.

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Anima (2002-2007)

Former à l'accompagnement social

Suite aux attaques terroristes subies par l’Algérie dans les années 90, sa population a été fortement marquée et déstabilisée. Trois associations locales : la SARP (Société Algérienne de Recherche en Psychologie), Bnet Fatma N’Soumer et SOS Femmes en détresse se sont mobilisées autour de la création d’un dispositif d’aide à la réinsertion sociale des femmes algériennes victimes de violences terroristes. Basée en France et en Algérie, l’association CLEF a également participé au développement des activités suivantes : soins et accompagnement médico-psychologique, appui juridique, formation et accompagnement vers l’emploi.

Dans ce projet, notre mobilisation s’est traduite par le développement et la mise en œuvre d’un programme de formations des cadres associatifs algériens, la réalisation d’un guide d’aide à la recherche de financements pour ces derniers et un appui technique dans l’évaluation des résultats.

Anima a permis à 547 femmes d’améliorer leur situation, via une meilleure insertion économique, la prise de conscience de leurs droits, mais aussi par la prise en charge et la verbalisation de leur souffrance.

Ressources

Partenaires et financeurs

Programme d'émancipation des femmes en Méditerranée (2006-2016)

Donner aux femmes méditerranéennes les moyens d’entreprendre

Depuis 2006, nous avons entrepris avec nos partenaires méditerranéens (Egypte, Maroc, Algérie, Liban et Tunisie) des actions de formation et de conseil à destination de femmes bénéficiant de micro-crédits, afin de les aider à mieux gérer leur activité économique.

Le projet FEM (Femmes Entrepreneuses en Méditerranée) a d’abord permis de d’identifier des secteurs d’activité porteurs dans chaque pays cible et de constater les besoins. Des services d’appui non-financiers, tels que des formations en gestion d’entreprise ou en comptabilité, ont contribué à renforcer les capacités des femmes souhaitant développer leur micro-entreprise. En parallèle, nous avons également animé des séances de sensibilisation pour qu’elles aient connaissance de leurs droits (santé, éducation, etc.) et qu’elles puissent les faire-valoir.

3 forums (Tunis – 2006, Caire – 2007 et Casablanca - 2008) se sont succédés et ont ainsi permis à 200 micro-entrepreneuses de se rencontrer, d’échanger sur leurs expériences et de nouer des relations commerciales. Cette mise en réseau s’est avérée très bénéfique, ce qui nous a conduit à organiser en 2008, à Strasbourg cette fois, le premier salon euro-méditerranéen de la micro-entreprise féminine.

L’année suivante, un groupe de micro-entrepreneuses a été accompagné dans la création d’une coopérative de textile équitable. Ainsi regroupées au sein d’une même entité juridique, les femmes disposaient d’une plus grande capacité de production et pouvaient mobiliser les moyens suffisants pour professionnaliser leur activité.

Forts de ses projets d’entrepreneuriat féminins en Méditerranée, nous avons décidé en 2011 de poursuivre nos actions en ce sens avec nos partenaires dans le cadre du projet GEPE (Genre et Economies Pluri’Elles). Le but consistait à proposer aux femmes sans emploi des formations dans des secteurs réservés traditionnellement aux hommes (téléphonie, mécanique, bâtiment…). Une sensibilisation importante sur les stéréotypes de genre a été nécessaire auprès de l’entourage et des entreprises locales.

Par la suite, notre démarche auprès des micro-entrepreneuses a continué dans le cadre du projet SAWA (Supportive Action for Women of Arabic world) lancé en 2013. L’objectif de sensibilisation portait désormais au niveau des institutions locales et des acteurs privés (entreprises) que nous souhaitions impliquer davantage. Là aussi, un travail de sensibilisation a été entrepris auprès d’eux, les incitant à améliorer l’accès au crédit, à l’emploi et à la formation et à renforcer la représentation des femmes dans les processus de prise de décision au niveau économique.

Tout au long des ces différentes phases d’action, nous accompagnons les associations locales dans le renforcement de leur compétences et de leur capacités par des formations, des échanges de pratiques, un accompagnement individualisé.

Devenu un véritable programme d’émancipation des femmes en Méditerranée au fil du temps, nos actions continuent aujourd’hui avec le projet COOPAEM.

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Cadres créateurs - Maroc/Tunisie/Algérie (2004-2006)

Dynamiser des territoires grâce à l'entreprenariat des jeunes

Dans le cadre d’une convention de coopération entre la Région Rhône-Alpes et plusieurs pays d’Afrique, une plate-forme régionale de co-développement a été mise en place et animée avec l’aide de l’IFRA (Institut de Formation Rhône-Alpes). L’objectif de cette plateforme était de dynamiser l’économie sur ce double territoire.

Pour cela, le projet Cadres créateurs s’adressait à des porteur.se.s de projet sans emploi, souhaitant développer une activité économique en lien avec le Maroc, la Tunisie ou l’Algérie pour créer une structure en France ou au Maghreb.

Nous sommes intervenus sur l’ingénierie du dispositif à mettre en place, le suivi des porteur.se.s de projet, la recherche de stages, l’animation de formations, des séances de conseils personnalisés et l’organisation des missions (Maroc, Tunisie, Algérie). Cadres créateurs – Maghreb a bénéficié à 8 porteurs de projet en 2004. Ce projet a été reconduit en 2006 pour 8 autres personnes, sur des projets en lien avec l’Algérie.

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