Fiche projet

Migr'Action

Favoriser l’insertion socioprofessionnelle des personnes réfugiées par l'agriculture en zones rurales françaises

Depuis de nombreuses années, la France connaît une augmentation de la migration sur son territoire. Les migrant-es sont principalement concentrés autour des grands centres urbains du pays. Ainsi, de nombreuses grandes villes sont sous tension et éprouvent de grandes difficultés à gérer à la fois l’hébergement des migrant-es mais aussi leur insertion socio-professionnelle. Principalement depuis 2015, la volonté de désengorger les villes entre en contact avec une autre priorité française, la redynamisation des zones rurales. 

Le rayonnement des zones rurales françaises est en déclin depuis de nombreuses années. Les problèmes structurels du secteur agricole sont concomitants à ce phénomène. Ainsi bien que la France soit la première puissance agricole de l’UE, le nombre d’exploitations agricoles est en baisse, faute de trouver des exploitant-es et employé-es qualifié-es pour les reprendre et en conséquence de la concurrence des grosses exploitations. 

De ces deux grands défis est né l'idée du projet Migr’Action. Les objectifs et les effets attendus du projet, qui se construit progressivement, sont nombreux. Migr’Action souhaite permettre aux migrant-es de découvrir concrètement le monde rural et le secteur agricole par des accueils découverte de quelques jours chez l’agriculteur-rice. Des ateliers sont également animés auprès des migrant-es pour déconstruire les préjugés sur les zones rurales et auprès des agriculteur-rices pour les former à l'interculturalité. A terme, le projet vise à construire des relations professionnelles pérennes entre les migrant-es et les agriculteurs-rices et développer des parcours de formation aux métiers agricoles adaptés aux réfugié-es. De plus, il veut permettre aux habitants du monde rural d’avoir une vision positive de la migration et de revitaliser ces territoires.

Ressources

Partenaires et financeurs

Fiche projet

HY VONG

Prévenir et protéger en réponse aux violences sexuelles et basées sur le genre au Vietnam

 Au Vietnam, 58 % des femmes qui ont déjà été mariées ont subi une forme de violence physique, sexuelle et/ou émotionnelle à un moment de leur vie par leur partenaire intime. 87% des femmes ont été harcelées sexuellement en public. Malgré l’élaboration de politiques nationales visant à promouvoir l’égalité des sexes et à éliminer les violences faites aux femmes, les résultats sur le terrain restent limités.

La hiérarchie entre les sexes dans la société vietnamienne induite en partie par le confucianisme naturalise le phénomène de la violence et incitent au blâme et à la stigmatisation des victimes. 

Le projet a pour objectif de prévenir et protéger en réponse aux violences sexuelles et basées sur le genre à Hô-Chi-Minh-Ville et Hanoï au Vietnam. Il se base sur 4 axes stratégiques permettant : la Promotion de l’engagement de la jeunesse sur les questions de genre et la VBG, le renforcement des mécanismes existants de prise en charge des victimes de tous types de violence, la promotion de l’égalité femmes-hommes et la problématique des violences via l’organisation d’événements culturels, le renforcement de la société civile via l’échange d’expérience et le partage de méthodologie.

Partenaires et financeurs

Fiche projet

KARAMA

Renforcer la résilience des femmes victimes de violences en Méditerranée

La violence à l’égard des femmes est une question mondiale qui affecte les progrès d’une société. Longtemps occultée et appréhendée comme un fait ne concernant qu’un nombre assez limité de femmes, la violence basée sur le genre est désormais reconnue comme une grave atteinte aux droits humains et un problème de santé publique majeur.

Si le harcèlement des femmes dans les lieux publics est de plus en plus condamné par les médias, les violences domestiques restent largement cachées. En effet, elles sont relativement acceptées dans les pays de la rive Sud de la Méditerranée, considérant que ce type de violence relève de la sphère privée.

Pour contribuer à réduire ces violences, nous mettons en œuvre avec nos partenaires locaux (Algérie, Egypte, Maroc et Tunisie) un dispositif intégré de prévention, de prise en charge et d’accompagnement des victimes. Agissant dans le respect des contextes locaux de chaque organisation partenaire et des situations de vulnérabilité des femmes rencontrées, nous veillerons également à sensibiliser l’opinion publique sur le sujet et à promouvoir la voix des femmes pour qu’elles puissent connaitre et revendiquer leurs droits. Les femmes victimes de violences ayant à faire face à de nombreux freins quant à leur (ré)insertion professionnelle, nous les accompagnerons dans la définition de leur projet professionnel et dans l’accès au marché du travail.

Partenaires et financeurs

Fiche projet

Phu Nu 

Favoriser l’accès aux droits des travailleuses migrantes au Vietnam

Le Vietnam connait depuis 20 ans un développement économique important, notamment dans le secteur de l’industrie, au détriment du développement agricole. Beaucoup de personnes de la campagne, majoritairement des femmes, n’ont d’autres choix que de se diriger vers les villes pour y trouver du travail et pouvoir ainsi subvenir aux besoins de leur famille. Très souvent employées dans les usines, ces ouvrières deviennent dès lors des migrantes, dans leur propre pays, car elles ne sont pas résidentes de la province où elles travaillent.

C’est dans les zones industrielles de Vinh Phuc et de Hai Duong que nous avons décidé, avec nos partenaires locaux, de concentrer nos actions en direction de ces travailleuses migrantes. Elles constituent en effet une population très vulnérable, car éloignée de leurs droits.

Partant de ces constats, le projet Phu Nu propose un dialogue entre différentes parties prenantes (ouvrières migrantes, syndicats, propriétaires, entreprises, autorités locales…), pour permettre aux travailleuses d’améliorer leurs conditions de vie et de travail. Des clubs de femmes ont ainsi été constitués pour permettre la transmission de connaissances en matière de droits socio-économiques, tandis que des réunions de sensibilisation à destination des autorités publiques et des entreprises contribuent à inscrire ces changements dans la durée.

Ressources

Partenaires et financeurs

 

Fiche projet

ACIF

Agir Collectivement pour l’Insertion des Filles

Les jeunes du Mistral Lys Rouge Camine (quartier prioritaire de la politique de la ville de la métropole grenobloise), et notamment les filles, rencontrent de grandes difficultés d’insertion socio-économique. Avec un taux d’activité de 27,7% contre 44,3% pour les garçons, les filles se retrouvent davantage exclues du marché du travail, mais aussi de la sphère publique. Cela s’explique notamment par le poids des stéréotypes de genre qui cantonnent les jeunes filles à des rôles traditionnels reproductifs (prise en charge des tâches domestiques et soins de la famille).

Pour favoriser l’insertion professionnelle de ces jeunes filles, nous agissons avec des partenaires locaux (Centre socio-sportif Le Plateau, Mission Locale, CODASE) au développement de leur pouvoir d’agir, pour qu’elles deviennent actrices de leur vie et capables de changer leur situation. C’est notamment à travers la pratique du sport qu’elles se (ré)approprieront les espaces publics mixtes et qu’elles pourront bénéficier d’un accompagnement social adapté à leurs besoins.

En parallèle, les professionnel.le.s de l’insertion et de la jeunesse se verront sensibilisé.e.s et formé.e.s à la prise en compte des freins spécifiques liés à l’insertion des filles et à les orienter de façon non genrée (formation, métier, loisirs, etc.). Enfin, des espaces de dialogue permettront aux familles de ces filles et plus largement aux habitant.e.s du quartier d’échanger sur les inégalités femmes-hommes.

Fiche projet

Dé-chiffrons les migrations

S'outiller pour lutter contre les préjugés

Dans un contexte géopolitique mondial qui ne cesse de stigmatiser les populations les plus vulnérables, les personnes immigrées sont particulièrement exposées aux préjugés et sont encore trop souvent victimes de discriminations reposant sur ces idées reçues.

Pour lutter contre les persistances et la croissance de ces préjugés, agir en direction des jeunes générations permet de poser les bases d'une société tolérante et solidaire. Les jeunes ont besoin d’informations contextualisées et de repères sur les enjeux de l’immigration. De cela dépend leur capacité à comprendre les phénomènes migratoires et à agir en tant que citoyen-ne-s éclairé-e-s.

A travers le projet « DÉ-chiffrons les migrations », nous proposons aux professionnel-le-s et bénévoles du secteur associatif des outils leur permettant d’organiser des temps d’échange et de discussion en direction des jeunes et de mettre en place des actions de sensibilisation sur ces questions avec eux.

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SAARA

Partager nos savoirs, renforcer nos actions

Depuis les années 90, les associations algériennes se sont fortement mobilisées autour des enjeux d’accès aux droits des plus démuni.e.s, notamment dans le domaine de la santé du social. Chemin faisant, elles ont acquis un vrai savoir-faire et une réelle légitimité auprès des populations et des autorités locales.

Pour autant, les associations sont encore très peu associées à l’élaboration des politiques de développement local et peinent à valoriser et inscrire leurs actions dans la durée.

Le projet SAARA vise ainsi à promouvoir le rôle des associations algériennes et à favoriser leur intégration dans des dynamiques de concertations locales.

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E’Changeons

Coopérer autrement pour lutter contre les inégalités

Souvent très militantes, de nombreuses organisations franciliennes engagées en faveur de l’égalité femmes-hommes accompagnent au quotidien la mise en œuvre d’actions dont les effets contribuent efficacement à la réduction des inégalités. Par manque de ressources (financiers, humains, etc.), elles peinent pourtant à valoriser leurs actions, car elles ne disposent pas d’outils pour mesurer leurs impacts et les changements qu’elles initient.

Depuis une dizaine d’années, nous contribuons au renforcement des capacités de nos partenaires de la rive Sud de la Méditerranée dans le domaine de l’insertion socio-économique des femmes et/ou de l’égalité professionnelle. Enrichis de ces expériences à leurs côtés, nous avons développé une expertise en matière de suivi-évaluation. Dans le cadre du projet E’Changeons nous mettons ainsi ces outils et méthodes d’analyse au service des acteurs et actrices franciliennes qui œuvrent pour la promotion de l’égalité.

Par ailleurs, E’Changeons met en avant la réciprocité établie entre nos partenaires méditerranéens et ces organisations franciliennes. En effet, ces derniers travaillent conjointement à l’élaboration d’un argumentaire, établi sur la base de leurs expériences de terrain respectives, visant à déconstruire les stéréotypes liés au genre.

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COOPAEM

Entreprendre collectivement pour réussir en Méditerranée

De par le monde, les inégalités économiques entre les femmes et les hommes sont encore très marquées. Plusieurs études démontrent pourtant l’importance du statut et du rôle que les femmes ont à jouer pour permettre le développement d’une société égalitaire et inclusive.

Engagés depuis plus de 10 ans auprès de nos partenaires méditerranéens (Tunisie, Maroc et Egypte), nous les avons accompagnés dans la mise en œuvre de plusieurs projets visant à améliorer la situation des femmes à travers leur insertion économique et sociale. Beaucoup d’entre elles ont ainsi bénéficié de formations et/ou ont créé leur propre activité génératrice de revenus.

Avec nos partenaires, nous nous concentrons à présent sur la formalisation de ces micro-entreprises grâce à la mise en place d’entreprises collectives. Ainsi regroupées, les entrepreneur.e.s pourront mutualiser des ressources, assurer la pérennité de leurs activités et bénéficier d’avantages sociaux tels que la protection sociale. En parallèle, une démarche de recherche-action contribuera à valoriser auprès des pouvoirs publics et des organismes financiers la pertinence de ce dispositif d’accompagnement du micro-entrepreunariat.

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13’Sâges

Accompagner autrement les personnes immigrées vulnérables

De nombreuses organisations parisiennes, en charge d’accompagner des personnes immigrées en situation de vulnérabilité, s’accordent sur les mêmes constats. En effet, la majorité de ces personnes n’ont pas recours à leurs droits, ont des difficultés d’accès à la santé et sont absentes des instances de participation sociale et citoyenne.

Afin d’identifier les leviers permettant d’améliorer l’intégration sociale et citoyenne de ces personnes, nous travaillons à la co-construction d’une dynamique locale entre des organisations. L’objectif de ce collectif d’acteur-e-s est donc d’apprendre des pratiques des un.e.s et des autres, dans le but de renforcer leurs démarches d’accompagnement des publics migrants vulnérables.

Pour cela, nous assurons l’animation et la structuration du collectif au travers d’ateliers d’échanges de pratiques, de formations, de conception d’outils d’information/sensibilisation à l’approche interculturelle… Nous proposons également à ces différent-e-s acteur-e-s un appui dans l’expérimentation de nouvelles modalités d’accompagnement et/ou de partenariat. Le but de ces expérimentations étant de pouvoir en tirer des enseignements et de les formaliser pour pouvoir les partager avec d’autres organisations.

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MOBIL’Hanoï (2008 - 2015)

Valoriser son savoir-faire grâce à la mobilité

Trouver un emploi est un véritable défi, de plus en plus difficile à relever dans certains secteurs d’activité. Cette recherche est d’autant plus complexe pour les jeunes non diplômés ou diplômés mais n’ayant pas d’expérience professionnelle significative à mettre en avant.

En partenariat avec le Conseil Régional d’Ile-de-France, nous avons lancé en 2002 le programme MOBIL’Hanoï qui offre aux demandeur.se.s d’emplois francilien.ne.s l’opportunité d’effectuer un stage de 6 mois dans une entreprise vietnamienne. Evoluer dans un contexte interculturel contribue au développement de capacités professionnelles et personnelles très appréciées par les recruteurs.

Pour préparer au mieux les stagiaires, nous prévoyons avant leur départ une formation linguistique et interculturelle d’un mois et assurons ensuite un suivi (en lien avec l’antenne de BATIK Int. à Hanoï) tout au long de leur séjour.

C’est en avril 2016, avec le retour en France de la onzième promotion de stagiaires, que s’est achevé le programme MOBIL’Hanoï. Nous espérons pouvoir redémarrer prochainement l’aventure et proposer à d’autres personnes ce tremplin vers l’emploi !

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FORM’Algérie

Renforcer les compétences des associations algériennes

Pendant la décennie noire qu’a connue l’Algérie (années 90), le mouvement associatif était très fragilisé. Depuis maintenant une dizaine d’années, les associations font de nouveau entendre leur voix et beaucoup d’autres se sont créées dans le champ de l’action sociale. L’urgence du terrain rend leurs actions indispensables, mais souvent peu viables puisqu’elles dépendent de la mobilisation des bénévoles et d’autres ressources nécessaires à leur ancrage.

Dans le cadre de FORM’Algérie, nous proposons des formations destinées aux organisations de la société civile. Durant la première phase du projet, un pool de jeunes cadres associatifs a acquis les bases du métier de formateurs. Ils sont aujourd’hui capables de renforcer à leur tour d’autres associations sur leur territoire respectif (Adrar, Alger, Akbou, Constantine, El Oued et Oran).

Un manuel répertorie toutes les formations et propose des outils d'animation pour les formateurs et les formatrices.

Terminé en février 2016, le projet se poursuit aujourd’hui à travers le programme SAARA qui s’appuie sur les savoirs et les expériences de FORM’Algérie.

Patriarches (2007-2012)

Valoriser et transmettre les parcours d'immigration

Initié en 2007, le projet Patriarches avait pour objectif de valoriser la mémoire et les parcours des personnes âgées issues de l’immigration vivant en Ile-de-France.

Grâce au soutien d’un Conseil des Anciens composé de trois migrants âgés, des témoignages et des récits de vie ont été recueillis auprès de personnes originaires du Maghreb, d’Afrique Subsaharienne et d’Asie du Sud-Est. Les parcours de ces Patriarches mêlent la grande et la petite histoire : ils ont tout à raconter, à faire partager à d’autres, en particulier aux jeunes générations.

Ce projet est un hommage à leur mémoire que nous avons pris soin de transmettre, dans le cadre de rencontres-débat et de projections, via la production d’un livre, d’un film, d’une valise pédagogique et d’une expo-photo.

Programme d'intégration de la communauté chinoise d'Ile-de-France (2002-2007)

Favoriser l'insertion des Chinois.es d'Ile-de-France

En Ile-de-France, les personnes d’origine chinoise constituent une population plutôt communautaire, s’entraidant les uns et les autres au quotidien. Toutefois, l’aide apportée par leur réseau de connaissances ne suffit pas toujours à répondre à leurs besoins.

Le projet Chinois d’Europe et Intégration a donc été lancé en 2002 par la Délégation à la Politique de la Ville et de l’Intégration dans le but de favoriser l’intégration de la communauté chinoise francilienne. Après un diagnostic de leurs besoins, en particulier ceux des femmes et des jeunes, des activités ont été mises en place pour les accompagner dans leur orientation professionnelle, leur permettant de découvrir entre autres des métiers et/ou des secteurs d’activité considérés comme atypiques pour la communauté chinoise.

En 2006, la nécessité de faire connaitre des structures spécialisées auprès des Chinois franciliens est apparue. Le projet DIFF Chine a donc fait suite à Chinois d’Europe et Intégration pour constituer un réseau d’organisations pouvant répondre aux besoins spécifiques de cette communauté.

Un film intitulé « 7 femmes chinoises » a été réalisé pour mettre en lumière les récits de vie de femmes chinoises installées en France. Cette vidéo constituait le support principal d’un travail de diffusion réalisé dans le cadre de rencontres organisées à Paris, à Lille et à Lyon.

Un guide pratique a également été publié à destination des professionnels de l’accompagnement pour les aider à orienter les migrants chinois dans leur parcours d’insertion : « Chinois en Ile-de-France : Clés et repères ».

En 2007, c’est l’ASLC (Association d’Assistance Linguistique, Scolaire et Culturelle) qui a initié le projet Civis Chine dont l’objectif était de permettre à la communauté chinoise francilienne vivant en retrait du pays d’accueil, de mieux comprendre l’organisation et le fonctionnement des instances françaises. Permettre l’accès à ces informations a contribué à l’intégration des personnes d’origine chinoise et suscité une mobilisation citoyenne.

Dans ce cadre, plusieurs supports ont été conçus : une rubrique dans le journal chinois, édité par l’ASLC et le GONG, présentant la société française et ses institutions, ainsi qu’un guide pratique en chinois sur et pour les « Femmes chinoises en Ile-de-France ».

Longue Marche (2006-2008)

Protéger les chinoises migrantes contre l'exploitation

A travers des travaux de recherches, des formations, de la sensibilisation et de l’accompagnement, le projet Longue Marche visait à prévenir le risque de trafic d’êtres humains dont pouvaient être potentiellement victimes les femmes migrantes chinoises en France. Trois domaines ont alors été identifiés : l’exploitation par le travail, l’exploitation domestique et l’exploitation par la prostitution.

Dans le cadre de cette action, nous avons apporté un appui technique à l’ASLC dans le domaine de l’évaluation du projet, conçue comme un outil d’aide au pilotage du projet.

Mémoires d’immigrants et projets solidaires en France et en Algérie (2001-2002)

Se souvenir pour mieux construire

Mise en œuvre avec l’association CLEF, à partir d’un travail sur la mémoire de l’immigration algérienne, cette action visait à faire émerger des projets solidaires entre la France et l’Algérie.

Des ateliers « Mémoire », réunissant des migrants algériens de première et deuxième génération, ont abouti à la création d’un jeu de société sur les parcours d’immigration et la publication d’un ouvrage présentant des récits de vie d’immigrants (Algérie France. Deux terres. Mémoires pour demain - Editions Macadam & Cie).

Dans un second temps, à partir des projets ayant émergé au sein des ateliers « Mémoire », une mission en Algérie a permis aux participants de construire des projets économiques et culturels en lien avec leur pays d’origine.

Minorités ethniques et artisanat (2008-2013)

Valoriser le savoir-faire des femmes Hmong

Située au Nord du Vietnam, la province de Ha Giang figure parmi les plus pauvres du pays. La majorité de la population est constituée de minorités ethniques dont l’activité principale repose sur l’agriculture.

Initié en 2008 dans les villages de Lung Tam et de Can Ty, le projet Minorités Ethniques et Artisanat consistait à développer des activités génératrices de revenus inscrites dans une chaîne de valeur responsable. Le projet s’est concentré sur la minorité Hmong où les femmes maitrisent des techniques de tissage artisanales très anciennes.

Coordonné par deux ONG vietnamiennes (Handicraft Research and Promotion Centre et Hadeva) et l’Union des femmes du district, le projet a ainsi contribué à préserver un savoir-faire traditionnel tout en permettant aux tisseuses de renforcer leurs compétences techniques et organisationnelles. Deux coopératives de production et de vente ont même été créées autour des valeurs de l’économie sociale et solidaire. Les femmes ont été mises en relation avec des acheteurs à des fins commerciales, ce qui a participé au développement du tourisme dans la région.

INSER.ECO.Net (2011-2013)

Programme d’insertion économique par les NTIC - Maroc/Tunisie

Les mouvements du printemps arabe ont montré que l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) sont un formidable levier de mobilisation sociale dans les pays de la rive Sud de la Méditerranée. Pour autant, l’accès à ces NTIC n’est pas assuré dans les quartiers défavorisés et les zones rurales et/reculées.

En partenariat avec PlaNet Finance (Maroc) et l’UTSS (Tunisie), nous avons lancé en 2011 le projet INSER.ECO.Net dans le but de lutter contre la pauvreté et de favoriser l’insertion professionnelle des populations fragilisées, via l’utilisation des NTIC. Appréhender comme un outil de gestion des activités génératrices de revenus et/ou comme compétences, l’idée était de favoriser l’accès à l’information et à l’embauche.

Le projet INSER.ECO.Net a ainsi permis de promouvoir le tourisme rural et d’aider les micro-entrepreneur.e.s à commercialiser leurs produits, grâce à la création de sites internet et à la mise en ligne de modules de formation à destination des jeunes.

Anima (2002-2007)

Former à l'accompagnement social

Suite aux attaques terroristes subies par l’Algérie dans les années 90, sa population a été fortement marquée et déstabilisée. Trois associations locales : la SARP (Société Algérienne de Recherche en Psychologie), Bnet Fatma N’Soumer et SOS Femmes en détresse se sont mobilisées autour de la création d’un dispositif d’aide à la réinsertion sociale des femmes algériennes victimes de violences terroristes. Basée en France et en Algérie, l’association CLEF a également participé au développement des activités suivantes : soins et accompagnement médico-psychologique, appui juridique, formation et accompagnement vers l’emploi.

Dans ce projet, notre mobilisation s’est traduite par le développement et la mise en œuvre d’un programme de formations des cadres associatifs algériens, la réalisation d’un guide d’aide à la recherche de financements pour ces derniers et un appui technique dans l’évaluation des résultats.

Anima a permis à 547 femmes d’améliorer leur situation, via une meilleure insertion économique, la prise de conscience de leurs droits, mais aussi par la prise en charge et la verbalisation de leur souffrance.

Programme d'émancipation des femmes en Méditerranée (2006-2016)

Donner aux femmes méditerranéennes les moyens d’entreprendre

Depuis 2006, nous avons entrepris avec nos partenaires méditerranéens (Egypte, Maroc, Algérie, Liban et Tunisie) des actions de formation et de conseil à destination de femmes bénéficiant de micro-crédits, afin de les aider à mieux gérer leur activité économique.

Le projet FEM (Femmes Entrepreneuses en Méditerranée) a d’abord permis de d’identifier des secteurs d’activité porteurs dans chaque pays cible et de constater les besoins. Des services d’appui non-financiers, tels que des formations en gestion d’entreprise ou en comptabilité, ont contribué à renforcer les capacités des femmes souhaitant développer leur micro-entreprise. En parallèle, nous avons également animé des séances de sensibilisation pour qu’elles aient connaissance de leurs droits (santé, éducation, etc.) et qu’elles puissent les faire-valoir.

3 forums (Tunis – 2006, Caire – 2007 et Casablanca - 2008) se sont succédés et ont ainsi permis à 200 micro-entrepreneuses de se rencontrer, d’échanger sur leurs expériences et de nouer des relations commerciales. Cette mise en réseau s’est avérée très bénéfique, ce qui nous a conduit à organiser en 2008, à Strasbourg cette fois, le premier salon euro-méditerranéen de la micro-entreprise féminine.

L’année suivante, un groupe de micro-entrepreneuses a été accompagné dans la création d’une coopérative de textile équitable. Ainsi regroupées au sein d’une même entité juridique, les femmes disposaient d’une plus grande capacité de production et pouvaient mobiliser les moyens suffisants pour professionnaliser leur activité.

Forts de ses projets d’entrepreneuriat féminins en Méditerranée, nous avons décidé en 2011 de poursuivre nos actions en ce sens avec nos partenaires dans le cadre du projet GEPE (Genre et Economies Pluri’Elles). Le but consistait à proposer aux femmes sans emploi des formations dans des secteurs réservés traditionnellement aux hommes (téléphonie, mécanique, bâtiment…). Une sensibilisation importante sur les stéréotypes de genre a été nécessaire auprès de l’entourage et des entreprises locales.

Par la suite, notre démarche auprès des micro-entrepreneuses a continué dans le cadre du projet SAWA (Supportive Action for Women of Arabic world) lancé en 2013. L’objectif de sensibilisation portait désormais au niveau des institutions locales et des acteurs privés (entreprises) que nous souhaitions impliquer davantage. Là aussi, un travail de sensibilisation a été entrepris auprès d’eux, les incitant à améliorer l’accès au crédit, à l’emploi et à la formation et à renforcer la représentation des femmes dans les processus de prise de décision au niveau économique.

Tout au long des ces différentes phases d’action, nous accompagnons les associations locales dans le renforcement de leur compétences et de leur capacités par des formations, des échanges de pratiques, un accompagnement individualisé.

Devenu un véritable programme d’émancipation des femmes en Méditerranée au fil du temps, nos actions continuent aujourd’hui avec le projet COOPAEM.

Partenariat pédagogique Hai Ba Trung (2003-2005)

Former les jeunes pour une meilleure insertion

Le centre de formation professionnelle public de Hai Ba Trung à Hanoï a ouvert en 1984 avec quatre sections d’enseignement, dont une consacrée à l’apprentissage de la cuisine. Environ 700 élèves en formation initiale et continue s’y inscrivent chaque année. Dans le cadre de l’accord de coopération décentralisée signé avec le Comité Populaire de Hanoï, la Région Ile-de-France a participé à la reconstruction de l’établissement en 2002.

Dans ce contexte, nous avons réalisé en 2003 un diagnostic afin de cibler les besoins de la section formation en cuisine et services et de les confronter à ceux du marché local. L’idée était de rendre cette section plus performante et favoriser ainsi une meilleure insertion professionnelle des élèves. Pour ce faire, des échanges avec le CEFAA Industrie Hôtelière de Villepinte en France ont été mis en place, notamment au travers d’une mission d’études de la Direction de Hai Ba Trung à Paris en janvier 2005.

Ecole Nicolas Hulot (2006-2007)

Favoriser l’insertion des jeunes dans l’éco-habitat

Ouverte en 2004 dans le Morbihan, l’Ecole Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme avait la volonté de devenir en France un pôle de compétences « Développement durable ». Avec le soutien de la Fondation de France, elle a souhaité élargir son offre de formations et développer un centre de ressources.

Afin de définir les grandes caractéristiques d’une nouvelle offre de formation, nous avons mené une étude dans le cadre de laquelle plusieurs secteurs ont été envisagées : agri-environnement, aménagement paysager, gestion de l’eau et des déchets, énergie, conseil en développement durable, etc.

Après de nombreuses rencontres avec des professionnel.le.s issu.e.s de ces différents milieux, il a été décidé de créer une licence professionnelle dans le domaine de l’écoconstruction et des éco-matériaux, avec l’Université de Bretagne Sud (partenaire de l’Ecole Nicolas Hulot). L’originalité de cette licence professionnelle réside sur des partenariats étroits entre universités, autres établissements de formation, entreprises et branches professionnelles.

AMO de Lyon (2007-2009)

Restaurer le patrimoine algérien

En tant que mandataire d’un contrat d’assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO) pour la coopération décentralisée du Grand Lyon, nous avons piloté des travaux portant sur :

- le bilan des actions internationales conduites par la Direction de l’Eau du Grand Lyon et la définition des perspectives de développement de ces actions.

- le diagnostic préalable à la conclusion d’une nouvelle convention entre la Direction de l’Eau du Grand Lyon et l’Etablissement des Eaux du Liban Nord (2008).

- la mise en place d’un centre de formation aux techniques de restauration du bâti ancien algérien (2005-2008), en collaboration avec la Direction des Relations Internationales du Grand Lyon.

Cadres créateurs - Maroc/Tunisie/Algérie (2004-2006)

Dynamiser des territoires grâce à l'entreprenariat des jeunes

Dans le cadre d’une convention de coopération entre la Région Rhône-Alpes et plusieurs pays d’Afrique, une plate-forme régionale de co-développement a été mise en place et animée avec l’aide de l’IFRA (Institut de Formation Rhône-Alpes). L’objectif de cette plateforme était de dynamiser l’économie sur ce double territoire.

Pour cela, le projet Cadres créateurs s’adressait à des porteur.se.s de projet sans emploi, souhaitant développer une activité économique en lien avec le Maroc, la Tunisie ou l’Algérie pour créer une structure en France ou au Maghreb.

Nous sommes intervenus sur l’ingénierie du dispositif à mettre en place, le suivi des porteur.se.s de projet, la recherche de stages, l’animation de formations, des séances de conseils personnalisés et l’organisation des missions (Maroc, Tunisie, Algérie). Cadres créateurs – Maghreb a bénéficié à 8 porteurs de projet en 2004. Ce projet a été reconduit en 2006 pour 8 autres personnes, sur des projets en lien avec l’Algérie.

Appui à la création d’activités à Figuig – Maroc (2002-2007)

Soutenir les porteur.se.s de projets économiques

Suite à la fermeture de la frontière avec l’Algérie à la fin des années 1970, la ville de Figuig, jusqu’alors véritable carrefour commercial, connaissait depuis une grave crise économique. Faute d’opportunités professionnelles, les jeunes partaient pour les grandes villes marocaines, voire même à l’étranger, notamment en Seine-Saint-Denis (France).

Afin d’enrayer ce processus, il était nécessaire de développer le potentiel économique local. Nous avons réalisé un diagnostic des besoins des porteur.se.s de projet en 2003, à partir duquel un dispositif d’appui à la création d’activités a été créé. Ce dernier s’inscrivait dans le cadre d’une convention de coopération entre le Conseil Général de Seine-Saint-Denis et la Mairie de Figuig.

Nous avons ensuite conçu l’architecture du dispositif d’appui, dont la première phase a été mise en œuvre par l’AJED (Association des Jeunes Entrepreneurs pour le Développement) basée à Oujda. Dans la perspective d’une pérennisation de ce dispositif, nous avons finalement conduit une évaluation de cette expérience en 2006.

Renforcement des services d'Enda interarabe – Tunisie (2004-2005)

Pérenniser l'activité des micro-entrepreneuses méditerranéennes

Basée en Tunisie, Enda interarabe est une institution de microfinance qui permet à des personnes très pauvres, majoritairement des femmes, d’accéder à des microcrédits. Cela leur facilite le lancement d’activités productives ou génératrices de revenus, tout en leur proposant un ensemble de services non-financiers ou d’appui technique.

Initié en 2004, notre partenariat avec Enda interarabe consistait à renforcer l’offre de services non-financiers (formations, conseils…) proposés aux micro-entrepreneuses, afin qu’elles puissent faire prospérer leur activité et la faire perdurer.

Suite à ce travail, nous avons décidé de poursuivre notre démarche auprès des femmes via la création en 2005 d’un dispositif régional de renforcement des capacités des micro-entrepreneuses : FEM - Femmes Entrepreneuses en Méditerranée.

(Voir le projet "Programme d'émancipation des femmes en Méditerranée")

Textile et RSE/OSC (2011-2013)

Promouvoir la RSE à travers le textile au Vietnam

Le projet Textile et RSE/OSC a vu le jour en 2011, suite aux actions que nous menons avec nos partenaires vietnamiens dans le secteur du textile (Forum éthique et économique/Mode : échanges et partenariats).

Le projet visait à mettre en place et à former un réseau d’Organisations de la Société Civile vietnamienne (OSC) mobilisées autour de la promotion des enjeux de la RSE au Vietnam, grâce à un partenariat étroit avec Center for Development and Integration. Ce premier volet couvrait les performances sociales et environnementales attendues des entreprises.

Des formations techniques en stylisme/modélisme ont été mises en place auprès d’universités et d’entreprises afin de contribuer au renforcement des compétences des stylistes vietnamien.ne.s.

For a Green Ha Long Bay (2011-2012)

Préserver et optimiser les ressources naturelles de la baie d'Ha Long

La baie d’Ha Long, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, est l’un des principaux sites touristiques du Vietnam. Victime de son attractivité, la baie d’Ha Long souffre aujourd’hui des conséquences du tourisme (2,1 millions de visiteurs par an), des effets des activités économiques, de l’urbanisation et de la pollution des entreprises minières aux alentours. La population locale pâtit également de ses conséquences, mais participe aussi à sa détérioration via la pratique d’une pêche intensive. L’ensemble de ces nuisances détruit les fonds marins et menace l’équilibre écologique de la zone.

Initié par l’entreprise Indochina Junk en 2011, le projet "For a Green Ha Long Bay" avait pour objectif de contribuer à la préservation de la célèbre baie d’Ha Long, tout en aidant les pêcheurs locaux à mieux utiliser les ressources pour satisfaire leurs besoins.

C’est dans le cadre de notre partenariat avec l’agence de tourisme Easia Travel que nous avons été mobilisé sur ce projet, via des actions de sensibilisation sur la préservation de l’environnement et des actions d’éducation au développement. Des moyens de le préserver leur ont également été présentés pour tenter de minimiser les impacts de l’activité humaine.

Organisation d’un forum éthique et économique au Vietnam (2010)

Célébrer et partager les savoir-faire

Dans le cadre des festivités du millénaire de Hanoï, la Région Ile-de-France et le Comité Populaire de Hanoï ont célébré les 20 ans de leur coopération par l’organisation conjointe d’une semaine d’échanges et de rencontres en novembre 2010. Cette semaine s’articulait autour du partage des savoir-faire de chaque territoire : les acteurs et actrices francilien.ne.s et vietnamien.ne.s de la mode et du textile y étaient tout particulièrement à l’honneur.

Nous avons organisé le Forum Ethique et Economique comme un espace de valorisation, de débats et de rencontres entre entreprises vietnamiennes et franciliennes travaillant autour du textile et de la mode. Plus de 80 personnes y ont assisté : élu.e.s et représentant.e.s de la Région Ile-de-France et du Comité Populaire de Hanoï, acteurs et actrices institutionnel.le.s dont le Pôle emploi international, ONG mobilisées autour des enjeux RSE, centres de formation…

INNOV'Asso

Encourager les jeunes vers les métiers du secteur associatif

En Algérie, les 18-35 ans, qui représentent 70% de la population, sont nettement plus frappés par le chômage que leurs aînés. Près d’un.e jeune sur quatre n’a pas d’emploi alors que le taux de chômage, ramené à l’ensemble de la population active, est de 10%. La précarité et l’économie informelle s’enracinent tandis que le potentiel pour l’insertion professionnelle que représente le secteur associatif reste méconnu ou sous-estimé par les jeunes algérien.ne.s.

Travailler au sein d’une association requiert pourtant de nombreuses compétences (gestion administrative et financière, coordination de projets, animation et médiation socio-éducative…) qu’il est possible d’exprimer dans des secteurs très variés comme les énergies renouvelables, la formation professionnelle, le numérique, le tourisme, les sports et loisirs ou encore la santé. Ciblés par le gouvernement Algérien comme des secteurs prioritaires pour l’emploi, ces domaines sont justement ceux dans lesquels s’illustrent de nombreuses associations algériennes.

En partenariat avec le GRDR et deux organisations locales, nous travaillons depuis 2016 au soutien à des initiatives locales à Oran et Khenchela, ainsi qu’à l’élaboration d’un référentiel des métiers associatifs et d’un répertoire des associations. Cette démarche a pour objectif de clarifier les débouchés professionnels que propose le tissu associatif et d’en valoriser les métiers auprès des jeunes et des acteurs de l'emploi algériens.

Fiche projet

ACIF

Agir Collectivement pour l’Insertion des Filles

Les jeunes du Mistral Lys Rouge Camine (quartier prioritaire de la politique de la ville de la métropole grenobloise), et notamment les filles, rencontrent de grandes difficultés d’insertion socio-économique. Avec un taux d’activité de 27,7% contre 44,3% pour les garçons, les filles se retrouvent davantage exclues du marché du travail, mais aussi de la sphère publique. Cela s’explique notamment par le poids des stéréotypes de genre qui cantonnent les jeunes filles à des rôles traditionnels reproductifs (prise en charge des tâches domestiques et soins de la famille).

Pour favoriser l’insertion professionnelle de ces jeunes filles, nous agissons avec des partenaires locaux (Centre socio-sportif Le Plateau, Mission Locale, CODASE) au développement de leur pouvoir d’agir, pour qu’elles deviennent actrices de leur vie et capables de changer leur situation. C’est notamment à travers la pratique du sport qu’elles se (ré)approprieront les espaces publics mixtes et qu’elles pourront bénéficier d’un accompagnement social adapté à leurs besoins.

En parallèle, les professionnel.le.s de l’insertion et de la jeunesse se verront sensibilisé.e.s et formé.e.s à la prise en compte des freins spécifiques liés à l’insertion des filles et à les orienter de façon non genrée (formation, métier, loisirs, etc.). Enfin, des espaces de dialogue permettront aux familles de ces filles et plus largement aux habitant.e.s du quartier d’échanger sur les inégalités femmes-hommes.

Partenaires et financeurs

Fiche projet

Dé-chiffrons les migrations

S'outiller pour lutter contre les préjugés

Dans un contexte géopolitique mondial qui ne cesse de stigmatiser les populations les plus vulnérables, les personnes immigrées sont particulièrement exposées aux préjugés et sont encore trop souvent victimes de discriminations reposant sur ces idées reçues.

Pour lutter contre les persistances et la croissance de ces préjugés, agir en direction des jeunes générations permet de poser les bases d'une société tolérante et solidaire. Les jeunes ont besoin d’informations contextualisées et de repères sur les enjeux de l’immigration. De cela dépend leur capacité à comprendre les phénomènes migratoires et à agir en tant que citoyen-ne-s éclairé-e-s.

A travers le projet « DÉ-chiffrons les migrations », nous proposons aux professionnel-le-s et bénévoles du secteur associatif des outils leur permettant d’organiser des temps d’échange et de discussion en direction des jeunes et de mettre en place des actions de sensibilisation sur ces questions avec eux.

Partenaires et financeurs

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SAARA

Partager nos savoirs, renforcer nos actions

Depuis les années 90, les associations algériennes se sont fortement mobilisées autour des enjeux d’accès aux droits des plus démuni.e.s, notamment dans le domaine de la santé du social. Chemin faisant, elles ont acquis un vrai savoir-faire et une réelle légitimité auprès des populations et des autorités locales.

Pour autant, les associations sont encore très peu associées à l’élaboration des politiques de développement local et peinent à valoriser et inscrire leurs actions dans la durée.

Le projet SAARA vise ainsi à promouvoir le rôle des associations algériennes et à favoriser leur intégration dans des dynamiques de concertations locales.

Partenaires et financeurs

      

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E’Changeons

Coopérer autrement pour lutter contre les inégalités

Souvent très militantes, de nombreuses organisations franciliennes engagées en faveur de l’égalité femmes-hommes accompagnent au quotidien la mise en œuvre d’actions dont les effets contribuent efficacement à la réduction des inégalités. Par manque de ressources (financiers, humains, etc.), elles peinent pourtant à valoriser leurs actions, car elles ne disposent pas d’outils pour mesurer leurs impacts et les changements qu’elles initient.

Depuis une dizaine d’années, nous contribuons au renforcement des capacités de nos partenaires de la rive Sud de la Méditerranée dans le domaine de l’insertion socio-économique des femmes et/ou de l’égalité professionnelle. Enrichis de ces expériences à leurs côtés, nous avons développé une expertise en matière de suivi-évaluation. Dans le cadre du projet E’Changeons nous mettons ainsi ces outils et méthodes d’analyse au service des acteurs et actrices franciliennes qui œuvrent pour la promotion de l’égalité.

Par ailleurs, E’Changeons met en avant la réciprocité établie entre nos partenaires méditerranéens et ces organisations franciliennes. En effet, ces derniers travaillent conjointement à l’élaboration d’un argumentaire, établi sur la base de leurs expériences de terrain respectives, visant à déconstruire les stéréotypes liés au genre.

Ressources

Partenaires et financeurs

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COOPAEM

Entreprendre collectivement pour réussir en Méditerranée

De par le monde, les inégalités économiques entre les femmes et les hommes sont encore très marquées. Plusieurs études démontrent pourtant l’importance du statut et du rôle que les femmes ont à jouer pour permettre le développement d’une société égalitaire et inclusive.

Engagés depuis plus de 10 ans auprès de nos partenaires méditerranéens (Tunisie, Maroc et Egypte), nous les avons accompagnés dans la mise en œuvre de plusieurs projets visant à améliorer la situation des femmes à travers leur insertion économique et sociale. Beaucoup d’entre elles ont ainsi bénéficié de formations et/ou ont créé leur propre activité génératrice de revenus.

Avec nos partenaires, nous nous concentrons à présent sur la formalisation de ces micro-entreprises grâce à la mise en place d’entreprises collectives. Ainsi regroupées, les entrepreneur.e.s pourront mutualiser des ressources, assurer la pérennité de leurs activités et bénéficier d’avantages sociaux tels que la protection sociale. En parallèle, une démarche de recherche-action contribuera à valoriser auprès des pouvoirs publics et des organismes financiers la pertinence de ce dispositif d’accompagnement du micro-entrepreunariat.

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13’Sâges

Accompagner autrement les personnes immigrées vulnérables

De nombreuses organisations parisiennes, en charge d’accompagner des personnes immigrées en situation de vulnérabilité, s’accordent sur les mêmes constats. En effet, la majorité de ces personnes n’ont pas recours à leurs droits, ont des difficultés d’accès à la santé et sont absentes des instances de participation sociale et citoyenne.

Afin d’identifier les leviers permettant d’améliorer l’intégration sociale et citoyenne de ces personnes, nous travaillons à la co-construction d’une dynamique locale entre des organisations. L’objectif de ce collectif d’acteur-e-s est donc d’apprendre des pratiques des un.e.s et des autres, dans le but de renforcer leurs démarches d’accompagnement des publics migrants vulnérables.

Pour cela, nous assurons l’animation et la structuration du collectif au travers d’ateliers d’échanges de pratiques, de formations, de conception d’outils d’information/sensibilisation à l’approche interculturelle… Nous proposons également à ces différent-e-s acteur-e-s un appui dans l’expérimentation de nouvelles modalités d’accompagnement et/ou de partenariat. Le but de ces expérimentations étant de pouvoir en tirer des enseignements et de les formaliser pour pouvoir les partager avec d’autres organisations.

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MOBIL’Hanoï (2008 - 2015)

Valoriser son savoir-faire grâce à la mobilité

Trouver un emploi est un véritable défi, de plus en plus difficile à relever dans certains secteurs d’activité. Cette recherche est d’autant plus complexe pour les jeunes non diplômés ou diplômés mais n’ayant pas d’expérience professionnelle significative à mettre en avant.

En partenariat avec le Conseil Régional d’Ile-de-France, nous avons lancé en 2002 le programme MOBIL’Hanoï qui offre aux demandeur.se.s d’emplois francilien.ne.s l’opportunité d’effectuer un stage de 6 mois dans une entreprise vietnamienne. Evoluer dans un contexte interculturel contribue au développement de capacités professionnelles et personnelles très appréciées par les recruteurs.

Pour préparer au mieux les stagiaires, nous prévoyons avant leur départ une formation linguistique et interculturelle d’un mois et assurons ensuite un suivi (en lien avec l’antenne de BATIK Int. à Hanoï) tout au long de leur séjour.

C’est en avril 2016, avec le retour en France de la onzième promotion de stagiaires, que s’est achevé le programme MOBIL’Hanoï. Nous espérons pouvoir redémarrer prochainement l’aventure et proposer à d’autres personnes ce tremplin vers l’emploi !

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FORM’Algérie

Renforcer les compétences des associations algériennes

Pendant la décennie noire qu’a connue l’Algérie (années 90), le mouvement associatif était très fragilisé. Depuis maintenant une dizaine d’années, les associations font de nouveau entendre leur voix et beaucoup d’autres se sont créées dans le champ de l’action sociale. L’urgence du terrain rend leurs actions indispensables, mais souvent peu viables puisqu’elles dépendent de la mobilisation des bénévoles et d’autres ressources nécessaires à leur ancrage.

Dans le cadre de FORM’Algérie, nous proposons des formations destinées aux organisations de la société civile. Durant la première phase du projet, un pool de jeunes cadres associatifs a acquis les bases du métier de formateurs. Ils sont aujourd’hui capables de renforcer à leur tour d’autres associations sur leur territoire respectif (Adrar, Alger, Akbou, Constantine, El Oued et Oran).

Un manuel répertorie toutes les formations et propose des outils d'animation pour les formateurs et les formatrices.

Terminé en février 2016, le projet se poursuit aujourd’hui à travers le programme SAARA qui s’appuie sur les savoirs et les expériences de FORM’Algérie.

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Partenaires et financeurs

Patriarches (2007-2012)

Valoriser et transmettre les parcours d'immigration

Initié en 2007, le projet Patriarches avait pour objectif de valoriser la mémoire et les parcours des personnes âgées issues de l’immigration vivant en Ile-de-France.

Grâce au soutien d’un Conseil des Anciens composé de trois migrants âgés, des témoignages et des récits de vie ont été recueillis auprès de personnes originaires du Maghreb, d’Afrique Subsaharienne et d’Asie du Sud-Est. Les parcours de ces Patriarches mêlent la grande et la petite histoire : ils ont tout à raconter, à faire partager à d’autres, en particulier aux jeunes générations.

Ce projet est un hommage à leur mémoire que nous avons pris soin de transmettre, dans le cadre de rencontres-débat et de projections, via la production d’un livre, d’un film, d’une valise pédagogique et d’une expo-photo.

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Partenaires et financeurs

Programme d'intégration de la communauté chinoise d'Ile-de-France (2002-2007)

Favoriser l'insertion des Chinois.es d'Ile-de-France

En Ile-de-France, les personnes d’origine chinoise constituent une population plutôt communautaire, s’entraidant les uns et les autres au quotidien. Toutefois, l’aide apportée par leur réseau de connaissances ne suffit pas toujours à répondre à leurs besoins.

Le projet Chinois d’Europe et Intégration a donc été lancé en 2002 par la Délégation à la Politique de la Ville et de l’Intégration dans le but de favoriser l’intégration de la communauté chinoise francilienne. Après un diagnostic de leurs besoins, en particulier ceux des femmes et des jeunes, des activités ont été mises en place pour les accompagner dans leur orientation professionnelle, leur permettant de découvrir entre autres des métiers et/ou des secteurs d’activité considérés comme atypiques pour la communauté chinoise.

En 2006, la nécessité de faire connaitre des structures spécialisées auprès des Chinois franciliens est apparue. Le projet DIFF Chine a donc fait suite à Chinois d’Europe et Intégration pour constituer un réseau d’organisations pouvant répondre aux besoins spécifiques de cette communauté.

Un film intitulé « 7 femmes chinoises » a été réalisé pour mettre en lumière les récits de vie de femmes chinoises installées en France. Cette vidéo constituait le support principal d’un travail de diffusion réalisé dans le cadre de rencontres organisées à Paris, à Lille et à Lyon.

Un guide pratique a également été publié à destination des professionnels de l’accompagnement pour les aider à orienter les migrants chinois dans leur parcours d’insertion : « Chinois en Ile-de-France : Clés et repères ».

En 2007, c’est l’ASLC (Association d’Assistance Linguistique, Scolaire et Culturelle) qui a initié le projet Civis Chine dont l’objectif était de permettre à la communauté chinoise francilienne vivant en retrait du pays d’accueil, de mieux comprendre l’organisation et le fonctionnement des instances françaises. Permettre l’accès à ces informations a contribué à l’intégration des personnes d’origine chinoise et suscité une mobilisation citoyenne.

Dans ce cadre, plusieurs supports ont été conçus : une rubrique dans le journal chinois, édité par l’ASLC et le GONG, présentant la société française et ses institutions, ainsi qu’un guide pratique en chinois sur et pour les « Femmes chinoises en Ile-de-France ».

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Partenaires et financeurs

Longue Marche (2006-2008)

Protéger les chinoises migrantes contre l'exploitation

A travers des travaux de recherches, des formations, de la sensibilisation et de l’accompagnement, le projet Longue Marche visait à prévenir le risque de trafic d’êtres humains dont pouvaient être potentiellement victimes les femmes migrantes chinoises en France. Trois domaines ont alors été identifiés : l’exploitation par le travail, l’exploitation domestique et l’exploitation par la prostitution.

Dans le cadre de cette action, nous avons apporté un appui technique à l’ASLC dans le domaine de l’évaluation du projet, conçue comme un outil d’aide au pilotage du projet.

Partenaires et financeurs

Mémoires d’immigrants et projets solidaires en France et en Algérie (2001-2002)

Se souvenir pour mieux construire

Mise en œuvre avec l’association CLEF, à partir d’un travail sur la mémoire de l’immigration algérienne, cette action visait à faire émerger des projets solidaires entre la France et l’Algérie.

Des ateliers « Mémoire », réunissant des migrants algériens de première et deuxième génération, ont abouti à la création d’un jeu de société sur les parcours d’immigration et la publication d’un ouvrage présentant des récits de vie d’immigrants (Algérie France. Deux terres. Mémoires pour demain - Editions Macadam & Cie).

Dans un second temps, à partir des projets ayant émergé au sein des ateliers « Mémoire », une mission en Algérie a permis aux participants de construire des projets économiques et culturels en lien avec leur pays d’origine.

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Minorités ethniques et artisanat (2008-2013)

Valoriser le savoir-faire des femmes Hmong

Située au Nord du Vietnam, la province de Ha Giang figure parmi les plus pauvres du pays. La majorité de la population est constituée de minorités ethniques dont l’activité principale repose sur l’agriculture.

Initié en 2008 dans les villages de Lung Tam et de Can Ty, le projet Minorités Ethniques et Artisanat consistait à développer des activités génératrices de revenus inscrites dans une chaîne de valeur responsable. Le projet s’est concentré sur la minorité Hmong où les femmes maitrisent des techniques de tissage artisanales très anciennes.

Coordonné par deux ONG vietnamiennes (Handicraft Research and Promotion Centre et Hadeva) et l’Union des femmes du district, le projet a ainsi contribué à préserver un savoir-faire traditionnel tout en permettant aux tisseuses de renforcer leurs compétences techniques et organisationnelles. Deux coopératives de production et de vente ont même été créées autour des valeurs de l’économie sociale et solidaire. Les femmes ont été mises en relation avec des acheteurs à des fins commerciales, ce qui a participé au développement du tourisme dans la région.

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Partenaires et financeurs

INSER.ECO.Net (2011-2013)

Programme d’insertion économique par les NTIC - Maroc/Tunisie

Les mouvements du printemps arabe ont montré que l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) sont un formidable levier de mobilisation sociale dans les pays de la rive Sud de la Méditerranée. Pour autant, l’accès à ces NTIC n’est pas assuré dans les quartiers défavorisés et les zones rurales et/reculées.

En partenariat avec PlaNet Finance (Maroc) et l’UTSS (Tunisie), nous avons lancé en 2011 le projet INSER.ECO.Net dans le but de lutter contre la pauvreté et de favoriser l’insertion professionnelle des populations fragilisées, via l’utilisation des NTIC. Appréhender comme un outil de gestion des activités génératrices de revenus et/ou comme compétences, l’idée était de favoriser l’accès à l’information et à l’embauche.

Le projet INSER.ECO.Net a ainsi permis de promouvoir le tourisme rural et d’aider les micro-entrepreneur.e.s à commercialiser leurs produits, grâce à la création de sites internet et à la mise en ligne de modules de formation à destination des jeunes.

Partenaires et financeurs

Anima (2002-2007)

Former à l'accompagnement social

Suite aux attaques terroristes subies par l’Algérie dans les années 90, sa population a été fortement marquée et déstabilisée. Trois associations locales : la SARP (Société Algérienne de Recherche en Psychologie), Bnet Fatma N’Soumer et SOS Femmes en détresse se sont mobilisées autour de la création d’un dispositif d’aide à la réinsertion sociale des femmes algériennes victimes de violences terroristes. Basée en France et en Algérie, l’association CLEF a également participé au développement des activités suivantes : soins et accompagnement médico-psychologique, appui juridique, formation et accompagnement vers l’emploi.

Dans ce projet, notre mobilisation s’est traduite par le développement et la mise en œuvre d’un programme de formations des cadres associatifs algériens, la réalisation d’un guide d’aide à la recherche de financements pour ces derniers et un appui technique dans l’évaluation des résultats.

Anima a permis à 547 femmes d’améliorer leur situation, via une meilleure insertion économique, la prise de conscience de leurs droits, mais aussi par la prise en charge et la verbalisation de leur souffrance.

Ressources

Partenaires et financeurs

Programme d'émancipation des femmes en Méditerranée (2006-2016)

Donner aux femmes méditerranéennes les moyens d’entreprendre

Depuis 2006, nous avons entrepris avec nos partenaires méditerranéens (Egypte, Maroc, Algérie, Liban et Tunisie) des actions de formation et de conseil à destination de femmes bénéficiant de micro-crédits, afin de les aider à mieux gérer leur activité économique.

Le projet FEM (Femmes Entrepreneuses en Méditerranée) a d’abord permis de d’identifier des secteurs d’activité porteurs dans chaque pays cible et de constater les besoins. Des services d’appui non-financiers, tels que des formations en gestion d’entreprise ou en comptabilité, ont contribué à renforcer les capacités des femmes souhaitant développer leur micro-entreprise. En parallèle, nous avons également animé des séances de sensibilisation pour qu’elles aient connaissance de leurs droits (santé, éducation, etc.) et qu’elles puissent les faire-valoir.

3 forums (Tunis – 2006, Caire – 2007 et Casablanca - 2008) se sont succédés et ont ainsi permis à 200 micro-entrepreneuses de se rencontrer, d’échanger sur leurs expériences et de nouer des relations commerciales. Cette mise en réseau s’est avérée très bénéfique, ce qui nous a conduit à organiser en 2008, à Strasbourg cette fois, le premier salon euro-méditerranéen de la micro-entreprise féminine.

L’année suivante, un groupe de micro-entrepreneuses a été accompagné dans la création d’une coopérative de textile équitable. Ainsi regroupées au sein d’une même entité juridique, les femmes disposaient d’une plus grande capacité de production et pouvaient mobiliser les moyens suffisants pour professionnaliser leur activité.

Forts de ses projets d’entrepreneuriat féminins en Méditerranée, nous avons décidé en 2011 de poursuivre nos actions en ce sens avec nos partenaires dans le cadre du projet GEPE (Genre et Economies Pluri’Elles). Le but consistait à proposer aux femmes sans emploi des formations dans des secteurs réservés traditionnellement aux hommes (téléphonie, mécanique, bâtiment…). Une sensibilisation importante sur les stéréotypes de genre a été nécessaire auprès de l’entourage et des entreprises locales.

Par la suite, notre démarche auprès des micro-entrepreneuses a continué dans le cadre du projet SAWA (Supportive Action for Women of Arabic world) lancé en 2013. L’objectif de sensibilisation portait désormais au niveau des institutions locales et des acteurs privés (entreprises) que nous souhaitions impliquer davantage. Là aussi, un travail de sensibilisation a été entrepris auprès d’eux, les incitant à améliorer l’accès au crédit, à l’emploi et à la formation et à renforcer la représentation des femmes dans les processus de prise de décision au niveau économique.

Tout au long des ces différentes phases d’action, nous accompagnons les associations locales dans le renforcement de leur compétences et de leur capacités par des formations, des échanges de pratiques, un accompagnement individualisé.

Devenu un véritable programme d’émancipation des femmes en Méditerranée au fil du temps, nos actions continuent aujourd’hui avec le projet COOPAEM.

Ressources

Partenaires et financeurs

Partenariat pédagogique Hai Ba Trung (2003-2005)

Former les jeunes pour une meilleure insertion

Le centre de formation professionnelle public de Hai Ba Trung à Hanoï a ouvert en 1984 avec quatre sections d’enseignement, dont une consacrée à l’apprentissage de la cuisine. Environ 700 élèves en formation initiale et continue s’y inscrivent chaque année. Dans le cadre de l’accord de coopération décentralisée signé avec le Comité Populaire de Hanoï, la Région Ile-de-France a participé à la reconstruction de l’établissement en 2002.

Dans ce contexte, nous avons réalisé en 2003 un diagnostic afin de cibler les besoins de la section formation en cuisine et services et de les confronter à ceux du marché local. L’idée était de rendre cette section plus performante et favoriser ainsi une meilleure insertion professionnelle des élèves. Pour ce faire, des échanges avec le CEFAA Industrie Hôtelière de Villepinte en France ont été mis en place, notamment au travers d’une mission d’études de la Direction de Hai Ba Trung à Paris en janvier 2005.

Partenaires et financeurs

Ecole Nicolas Hulot (2006-2007)

Favoriser l’insertion des jeunes dans l’éco-habitat

Ouverte en 2004 dans le Morbihan, l’Ecole Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme avait la volonté de devenir en France un pôle de compétences « Développement durable ». Avec le soutien de la Fondation de France, elle a souhaité élargir son offre de formations et développer un centre de ressources.

Afin de définir les grandes caractéristiques d’une nouvelle offre de formation, nous avons mené une étude dans le cadre de laquelle plusieurs secteurs ont été envisagées : agri-environnement, aménagement paysager, gestion de l’eau et des déchets, énergie, conseil en développement durable, etc.

Après de nombreuses rencontres avec des professionnel.le.s issu.e.s de ces différents milieux, il a été décidé de créer une licence professionnelle dans le domaine de l’écoconstruction et des éco-matériaux, avec l’Université de Bretagne Sud (partenaire de l’Ecole Nicolas Hulot). L’originalité de cette licence professionnelle réside sur des partenariats étroits entre universités, autres établissements de formation, entreprises et branches professionnelles.

Partenaires et financeurs

AMO de Lyon (2007-2009)

Restaurer le patrimoine algérien

En tant que mandataire d’un contrat d’assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO) pour la coopération décentralisée du Grand Lyon, nous avons piloté des travaux portant sur :

- le bilan des actions internationales conduites par la Direction de l’Eau du Grand Lyon et la définition des perspectives de développement de ces actions.

- le diagnostic préalable à la conclusion d’une nouvelle convention entre la Direction de l’Eau du Grand Lyon et l’Etablissement des Eaux du Liban Nord (2008).

- la mise en place d’un centre de formation aux techniques de restauration du bâti ancien algérien (2005-2008), en collaboration avec la Direction des Relations Internationales du Grand Lyon.

Partenaires et financeurs

Cadres créateurs - Maroc/Tunisie/Algérie (2004-2006)

Dynamiser des territoires grâce à l'entreprenariat des jeunes

Dans le cadre d’une convention de coopération entre la Région Rhône-Alpes et plusieurs pays d’Afrique, une plate-forme régionale de co-développement a été mise en place et animée avec l’aide de l’IFRA (Institut de Formation Rhône-Alpes). L’objectif de cette plateforme était de dynamiser l’économie sur ce double territoire.

Pour cela, le projet Cadres créateurs s’adressait à des porteur.se.s de projet sans emploi, souhaitant développer une activité économique en lien avec le Maroc, la Tunisie ou l’Algérie pour créer une structure en France ou au Maghreb.

Nous sommes intervenus sur l’ingénierie du dispositif à mettre en place, le suivi des porteur.se.s de projet, la recherche de stages, l’animation de formations, des séances de conseils personnalisés et l’organisation des missions (Maroc, Tunisie, Algérie). Cadres créateurs – Maghreb a bénéficié à 8 porteurs de projet en 2004. Ce projet a été reconduit en 2006 pour 8 autres personnes, sur des projets en lien avec l’Algérie.

Partenaires et financeurs

Appui à la création d’activités à Figuig – Maroc (2002-2007)

Soutenir les porteur.se.s de projets économiques

Suite à la fermeture de la frontière avec l’Algérie à la fin des années 1970, la ville de Figuig, jusqu’alors véritable carrefour commercial, connaissait depuis une grave crise économique. Faute d’opportunités professionnelles, les jeunes partaient pour les grandes villes marocaines, voire même à l’étranger, notamment en Seine-Saint-Denis (France).

Afin d’enrayer ce processus, il était nécessaire de développer le potentiel économique local. Nous avons réalisé un diagnostic des besoins des porteur.se.s de projet en 2003, à partir duquel un dispositif d’appui à la création d’activités a été créé. Ce dernier s’inscrivait dans le cadre d’une convention de coopération entre le Conseil Général de Seine-Saint-Denis et la Mairie de Figuig.

Nous avons ensuite conçu l’architecture du dispositif d’appui, dont la première phase a été mise en œuvre par l’AJED (Association des Jeunes Entrepreneurs pour le Développement) basée à Oujda. Dans la perspective d’une pérennisation de ce dispositif, nous avons finalement conduit une évaluation de cette expérience en 2006.

Partenaires et financeurs

Renforcement des services d'Enda interarabe – Tunisie (2004-2005)

Pérenniser l'activité des micro-entrepreneuses méditerranéennes

Basée en Tunisie, Enda interarabe est une institution de microfinance qui permet à des personnes très pauvres, majoritairement des femmes, d’accéder à des microcrédits. Cela leur facilite le lancement d’activités productives ou génératrices de revenus, tout en leur proposant un ensemble de services non-financiers ou d’appui technique.

Initié en 2004, notre partenariat avec Enda interarabe consistait à renforcer l’offre de services non-financiers (formations, conseils…) proposés aux micro-entrepreneuses, afin qu’elles puissent faire prospérer leur activité et la faire perdurer.

Suite à ce travail, nous avons décidé de poursuivre notre démarche auprès des femmes via la création en 2005 d’un dispositif régional de renforcement des capacités des micro-entrepreneuses : FEM - Femmes Entrepreneuses en Méditerranée.

(Voir le projet "Programme d'émancipation des femmes en Méditerranée")

Partenaires et financeurs

Textile et RSE/OSC (2011-2013)

Promouvoir la RSE à travers le textile au Vietnam

Le projet Textile et RSE/OSC a vu le jour en 2011, suite aux actions que nous menons avec nos partenaires vietnamiens dans le secteur du textile (Forum éthique et économique/Mode : échanges et partenariats).

Le projet visait à mettre en place et à former un réseau d’Organisations de la Société Civile vietnamienne (OSC) mobilisées autour de la promotion des enjeux de la RSE au Vietnam, grâce à un partenariat étroit avec Center for Development and Integration. Ce premier volet couvrait les performances sociales et environnementales attendues des entreprises.

Des formations techniques en stylisme/modélisme ont été mises en place auprès d’universités et d’entreprises afin de contribuer au renforcement des compétences des stylistes vietnamien.ne.s.

Ressources

Partenaires et financeurs

For a Green Ha Long Bay (2011-2012)

Préserver et optimiser les ressources naturelles de la baie d'Ha Long

La baie d’Ha Long, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, est l’un des principaux sites touristiques du Vietnam. Victime de son attractivité, la baie d’Ha Long souffre aujourd’hui des conséquences du tourisme (2,1 millions de visiteurs par an), des effets des activités économiques, de l’urbanisation et de la pollution des entreprises minières aux alentours. La population locale pâtit également de ses conséquences, mais participe aussi à sa détérioration via la pratique d’une pêche intensive. L’ensemble de ces nuisances détruit les fonds marins et menace l’équilibre écologique de la zone.

Initié par l’entreprise Indochina Junk en 2011, le projet "For a Green Ha Long Bay" avait pour objectif de contribuer à la préservation de la célèbre baie d’Ha Long, tout en aidant les pêcheurs locaux à mieux utiliser les ressources pour satisfaire leurs besoins.

C’est dans le cadre de notre partenariat avec l’agence de tourisme Easia Travel que nous avons été mobilisé sur ce projet, via des actions de sensibilisation sur la préservation de l’environnement et des actions d’éducation au développement. Des moyens de le préserver leur ont également été présentés pour tenter de minimiser les impacts de l’activité humaine.

Partenaires et financeurs

Organisation d’un forum éthique et économique au Vietnam (2010)

Célébrer et partager les savoir-faire

Dans le cadre des festivités du millénaire de Hanoï, la Région Ile-de-France et le Comité Populaire de Hanoï ont célébré les 20 ans de leur coopération par l’organisation conjointe d’une semaine d’échanges et de rencontres en novembre 2010. Cette semaine s’articulait autour du partage des savoir-faire de chaque territoire : les acteurs et actrices francilien.ne.s et vietnamien.ne.s de la mode et du textile y étaient tout particulièrement à l’honneur.

Nous avons organisé le Forum Ethique et Economique comme un espace de valorisation, de débats et de rencontres entre entreprises vietnamiennes et franciliennes travaillant autour du textile et de la mode. Plus de 80 personnes y ont assisté : élu.e.s et représentant.e.s de la Région Ile-de-France et du Comité Populaire de Hanoï, acteurs et actrices institutionnel.le.s dont le Pôle emploi international, ONG mobilisées autour des enjeux RSE, centres de formation…

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Encourager les jeunes vers les métiers du secteur associatif

En Algérie, les 18-35 ans, qui représentent 70% de la population, sont nettement plus frappés par le chômage que leurs aînés. Près d’un.e jeune sur quatre n’a pas d’emploi alors que le taux de chômage, ramené à l’ensemble de la population active, est de 10%. La précarité et l’économie informelle s’enracinent tandis que le potentiel pour l’insertion professionnelle que représente le secteur associatif reste méconnu ou sous-estimé par les jeunes algérien.ne.s.

Travailler au sein d’une association requiert pourtant de nombreuses compétences (gestion administrative et financière, coordination de projets, animation et médiation socio-éducative…) qu’il est possible d’exprimer dans des secteurs très variés comme les énergies renouvelables, la formation professionnelle, le numérique, le tourisme, les sports et loisirs ou encore la santé. Ciblés par le gouvernement Algérien comme des secteurs prioritaires pour l’emploi, ces domaines sont justement ceux dans lesquels s’illustrent de nombreuses associations algériennes.

En partenariat avec le GRDR et deux organisations locales, nous travaillons depuis 2016 au soutien à des initiatives locales à Oran et Khenchela, ainsi qu’à l’élaboration d’un référentiel des métiers associatifs et d’un répertoire des associations. Cette démarche a pour objectif de clarifier les débouchés professionnels que propose le tissu associatif et d’en valoriser les métiers auprès des jeunes et des acteurs de l'emploi algériens.

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